Une programmation par sauts et gambades autour de l’oeuvre de Lucinda Childs. Pour rappeler, entre autres les enjeux politiques de son travail.
Jeudi 8 décembre 2016
Lucinda Childs de Patrick Bensard (2005) et Nine Evenings – Vehicle de Barbro Schultz (2008)
Séance présenté par Patrick Bensard
Deux portraits de Lucinda Childs. L’un retrace l’essentiel de sa carrière et met en lumière les grandes inventions formelles de la chorégraphe. L’autre est l’évocation de quelques soirées mémorables à l’Armory Show en 1966, quand, à l’instigation de Billy Klüver, artistes et savants se rencontrèrent pour inventer un théâtre de l’ingénieur.
Vendredi 9 décembre 2016
Safe de Todd Haynes (1996)
Une femme au foyer ordinaire quitte tout pour la solitude blanche et le silence. Quel rapport entre cette fiction anxiogène de Todd Haynes et l’oeuvre de Lucinda Childs ? Aucun, sinon que la chorégraphe quitta aussi les objets ménagers de Carnation pour l’espace aseptisé de Dance. Vraiment aucun, sauf que Safe permet de penser, en écho, les enjeux politiques et féministes essentiels, et trop souvent négligés, qui sont aussi au coeur du travail de Lucinda Childs.
Samedi 10 décembre 2016
Edward Krasinski’s Studio de Babette Mangolte (2012) et The Camera: Je, La Camera: I de Babette Mangolte (1977)
En présence de Babette Mangolte Babette Mangolte a arpenté les rues de New York. Sa rencontre avec la danse, et avec Lucinda Childs, résonne de son intérêt pour les relations entre le corps humain et l’espace, le visible et l’invisible, la permanence des lieux et le passage du temps. The Camera: Je filme New York en photographies, montant ensemble l’immobile et le mobile. Edward Krasinski’s Studio est une visite dans l’atelier de l’artiste polonais, qui y multiplia les expériences spatiales.