Avec le Festival d’automne à Paris
Comment travailler la violence ? Comment la mettre en perspective, en scène et en récit ? Comment la mettre en pièces ? Durant ces deux journées de rencontres, proposées par la philosophe Elsa Dorlin, il s’agit de mettre à jour ce que nous apprennent les critiques de la violence et de faire l’inventaire des armes amassées.
Travailler la violence #2 poursuit le travail enclenché en 2021 au CN D avec le Festival d’Automne, pour faire dialoguer ensemble des travaux autour de la violence qui tous s’interrogent sur son objectivation. Faire l’analyse, la chronique, le procès et la critique de la violence, c’est raisonner par dissonance, c’est déjouer, défaire, déconstruire et fabriquer en retour des perceptions, des consciences, des concepts et des visions d’en bas, au sol, des mondes intérieurs, comme autant de positivités historiques, de densités charnelles ; c’est ouvrir, relayer et raviver de la conflictualité.
Durant ces deux journées de rencontres, il s’agit de saisir ces savoir-faire de la critique contemporaine, d’en dessiner la carte, de parler arts du quotidien, de la chair et de la fiction, arts du concept, des langages et de la vie, art du récit, des archives et des choeurs, de faire l’inventaire des armes amassées, des forces rassemblées. En philosophie, en histoire, en histoire de l’art et de la création contemporaine, en littérature et avec la sociologie, que nous apprennent les critiques de la violence ?
Elsa Dorlin