Quoi de plus monumental que L’Anneau du Nibelung de Wagner ? Le Licht de Stockhausen !
Figure tutélaire de la musique contemporaine, il aura consacré 30 ans de sa vie à l’écriture d’un cycle de sept opéras, soit un pour chaque jour de la semaine…
Une œuvre-fleuve où le compositeur consigne « musique, texte, geste et action » :
« L’un des grands projets de Stockhausen aura été de donner à voir la musique, de rendre visible ce qui est invisible », note Maxime Pascal, directeur musical du Balcon, qui s’est fixé pour but de donner l’entièreté du cycle au rythme d’un opéra par an.
Après un Mardi retentissant, un Jeudi rayonnant et un formidable Samedi, l’ensemble propose de vivre à Lille un étincelant Vendredi de lumière. Pour cet affrontement entre Lucifer et Ève, entre clarté et ténèbres, entre musique terrienne et silences du cosmos, on verra des instrumentistes devenus acteurs, un chœur d’enfants démoniaque opposé à un orchestre d’enfants angélique, un vaste cabinet de curiosités sonores…
Et bien plus encore ! Entre expérience hors-norme et représentation, entre cérémonie et happening, ce Vendredi réserve au spectateur un moment musical et théâtral d’exception, spectacle total où l’inédit rencontre l’inouï.