LA ESMERALDA

[ Louise Bertin – Victor Hugo / Jeanne Desoubeaux / Ensemble Lélio ]
Date(s) :  du 17 novembre 2023 au 3 décembre 2023
Horaire(s) :  Du mardi au samedi à 20h Matinées les dimanches à 16h
Opéra de : Louise Bertin
Sur un livret de : Victor Hugo
Mise en scène : Jeanne Desoubeaux
Direction musicale : Benjamin d’Anfray
Scénographie : Cécile Trémolières
Costumes : Alex Costantino
Arrangements : Benjamin d’Anfray
Lumières : Thomas Coux
Son : François Lanièce
Avec : Christophe Crapez (Quasimodo), Arthur Daniel (Clopin Trouillefou), Renaud Delaigue (Frollo), Jeanne Mendoche (Esmeralda), Martial Pauliat (Phoebus)
Ensemble Lélio : Benjamin d’Anfray (Piano romantique), Lucie Arnal (Violoncelle), Roberta Cristini (Clarinette), Marta Ramirez (Violon), Aline Riffault (Basson)
Et un enregistrement du : Chœur de l’Opéra Grand Avignon
Durée :  1h30

L’histoire d’Esmeralda est connue.
L’histoire de Louise Bertin, compositrice, qui s’empare de cette figure avec son allié Victor Hugo, l’est moins. Le sort de La Esmeralda est d’ailleurs emblématique de ces œuvres sur lesquelles leur époque, et les suivantes, ne pouvaient poser un regard dénué de préjugés.
Esmeralda, c’est le nom de la bohémienne de Notre-Dame de Paris, qui semble avoir de nombreux points communs avec sa consœur Carmen : libre, étrangère, belle, tuée. Notre-Dame de Paris, c’est le deuxième personnage principal de cette histoire.
La Esmeralda nous met au carrefour du Moyen-Âge où se situe l’action, des années 1830 où l’opéra fut composé et de notre monde contemporain que semblent écrire la compositrice et l’auteur. Notre adaptation fait dialoguer, résonner ces différentes esthétiques, symboles, problématiques.
Resseré autour d’un ensemble de cinq interprètes sur instruments historiques, l’arrangement musical participe de ces interrogations, donnant à entendre toute la singularité de l’écriture de Louise Bertin
Sur scène, les échafaudages du chantier se mêlent à la pierre de la bâtisse.   Dans un espace qui serpente, fourmille, à l’image de Paris à l’époque de la construction de l’édifice, les endroits où se cacher et les endroits où se montrer dialoguent sans cesse. Quel meilleur endroit qu’une scène de théâtre pour parler de ce qui doit être vu, de ce qui doit être caché, de ce qui est public, de ce qui est privé ?

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