Une pièce qui a sidéré et ébloui le monde entier, servie sur un parterre de huit mille œillets roses, une pierre incandescente dans la carrière d’un génie, inscrite dans l’histoire de la danse et du théâtre… Loin du gigantisme, Nelken est tissé de gestes fragiles, de petits riens inoubliables : un baiser et une gifle, une parade, des hommes en robes légères, les souvenirs d’un jeu d’enfant, ou The Man I Love de Gershwin interprété en langue des signes… En 1982, alors que la chorégraphe a déjà créé l’onde de choc avec les ombres du Café Müller, elle présente au Festival d’Avignon une nouvelle création qui dévoile son versant lumineux, extraverti. Un opus dont la magnitude n’échappe à l’époque à aucun spectateur, et qui conserve aujourd’hui une puissance intacte. Dirigé désormais par le chorégraphe Boris Charmatz, le Tanztheater Wuppertal insuffle des énergies contemporaines à ce classique atemporel.
Dans le cadre du festival NEXT
Avec le soutien de la famille Patrick et Marie-Claire Lesaffre