Après L’Anoure en 1995, Blanche Neige en 2008, Siddharta en 2010, Angelin Preljocaj poursuit son exploration des contes en choisissant, comme il aime à le faire, une piste encore inexplorée dans son travail, celle des contes traditionnels d’Asie dont on sait la richesse et la force poétique.
Ainsi La peinture sur le mur, plonge le lecteur dans le monde fantastique des contes chinois et révèle le pouvoir « surnaturel » de l’art pictural. Si différentes lectures sont possibles, la notion d’illusion et de transcendance sont ici omniprésentes. C’est au coeur de cet univers insolite qu’Angelin Preljocaj a choisi de s’immerger.
Sans en raconter littéralement l’histoire, ce conte chinois est la source d’une adaptation plus contemporaine. Angelin Preljocaj en gardera la trame mais avec la puissance de son imaginaire, le transposera dans un espace à la croisée des cultures. Il gardera bien sûr l’essence du conte et ses évocations symboliques.