Marcel Bozonnet interroge les figures du nomade et du réfugié. Le Couloir des exilés, essai de l’anthropologue Michel Agier, est le point de départ du spectacle. Les récits de vie décrivent l’exil, voyages interminables, sans début ni fin.
Le personnage de l’« homme sur la frontière » dessine la trajectoire des déplacés, raconte la vie dans les camps. Des textes littéraires, sous la plume de Bertolt Brecht, Atiq Rahimi et d’autres, ouvrent une troisième voie au spectacle, celle de la fiction. Le documentaire et le conte s’unissent alors dans la forme théâtrale.
La neuvième nuit, nous passerons la frontière confronte le récit de vie au regard empathique de l’anthropologue, la première personne du singulier au « nous » universel, le rêve d’un monde sans frontière, à la violence de l’exil. Dans l’espace ouvert, le grain des voix résonne et se confronte à la puissance du rump, danse née à Los Angeles dans les années 90. Avec ce duo pour une danseuse et un comédien, Michel Agier, Catherine Portevin et Marcel Bozonnet invitent ainsi à une
réflexion forte sur l’identité du déplacé, et s’emparent du théâtre pour mieux penser le réel.
12 représentations dont 9 représentations en milieux scolaire, social et culturel et 3 représentations grand public
6 lycées | 5 collèges | 1 centre social | 1 lieu d’étude supérieur
Les lieux de représentation :
Centre social de la DHUYS et Lycée Alfred Nobel au Gymnase Léo Lagrange (Clichy-sous-Bois) ; Institut Régional de Travail Social IRTS (Neuilly-sur-Marne) ; Cité scolaire Jean Renoir à la Salle des fêtes de Bondy (Bondy) ; Collège Anatole France (Les Pavillonssous- Bois) ; Salle Pablo Neruda (Bobigny) avec des scolaires collèges et lycée de Bobigny, Aubervilliers, Bondy… ; Lycée Claude Monet (Paris) ; Lycée Auguste Voillaume (Aulnay-sous-bois) ; Lycée Germaine Tillon (Le Bourget) ; Centre de médecine physique et de réadaptation – CMPR (Bobigny).