La fin est une illusion utile et vengeresse.

Elle est utile car ce qui finit doit forcément avoir commencé un jour, et alors chaque fin murmure que le destin est ordonné en ligne droite et non pas comme du simple hasard.

Elle est vengeresse, car celui qui annonce la fin acquiert automatiquement un pouvoir énorme : celui qui indique la fin le fait parce qu’il sent qu’il y a survécu. Et que dans cette survie on mesure ses forces.Car la fin est toujours la fin des autres, cela arrive aux autres. Pour la propre fin, il n’y a ni langue ni  échantillon.

Cette pièce est comme un chapitre perdu d’une encyclopédie du monde contemporain, elle expérimente de manière utile et vengeresse huit fins possibles choisis parmi d’autres, comme autant de fables morales.