Dans mes bras , c’est l’histoire d’une rencontre, un pari. Depuis le début de leur histoire d’artistes associés avec la
scène nationale de Sénart, en 2015, les deux artistes voulaient se rencontrer au plateau. C’est le cas, lors de l’ouverture
du bâtiment en novembre 2015 : sur la bande-son de L’Abécédaire de Gilles Deleuze, les deux artistes s’arrêtent
sur la lettre R, comme résistance. La voix du philosophe résonne : « En quoi créer, c’est résister ? C’est plus net pour
les arts… », commence Deleuze. « Les artistes ont vraiment la force d’exiger leur rythme à eux (…) Personne n’a le
droit de bousculer un artiste. »
Sylvain Groud et Patrick Pineau se retrouvent sur scène, trois ans plus tard, sous la plume de Mohamed Rouabhi.
Prolongation des 8 minutes sur la lettre R, Dans mes bras convoque leur plus lointains souvenirs d’actes de création
comme acte de résistance, en abordant l’humain comme terreau de transposition poétique.