WULVERDINGHE

[ Lucien Fradin ]
Première française
Date(s) :  du 15 janvier 2019 au 17 janvier 2019
Horaire(s) :  mardi et jeudi 20h30
mercredi 19h
Conception et interprétation : Lucien Fradin
Création sonore : Aurore Magnier
Création lumière : François Pavot
Durée :  1h15

Révélé en 2016 avec Eperlecques, Lucien Fradin révèle toute la force de l’auto-fiction. Après avoir ausculté notre adolescence, le jeune acteur et metteur en scène convoque l’esprit de sa grand-mère pour jouer un drôle de tour à la sorcellerie.

Comme Eperlecques, Wulverdinghe est une commune des Flandres, un lieu magique dont l’eau de la fontaine peut guérir les yeux, le feu être calmé avec les mains et où les sorcières s’évadent du bûcher. Ce village de quelque 300 âmes est celui de la grand-mère de Lucien Fradin, laquelle affiche une particularité : c’est une rebouteuse. Elles ne sont pas rares, dans cette partie des Hauts-de-France, à pratiquer une forme de médecine alternative. Elles auraient le don, dit-on, de dénouer les muscles, de remettre en place les nerfs coincés ou de soigner un mal de dos. De là à parler de sorcellerie, il n’y a qu’un pas… Que Lucien Fradin franchit allègrement ! En mettant en scène la vie de Josiane, cette mamie magique pratiquant le reiki (technique d’apposition des mains), le Nordiste interroge la question des croyances. Dans un décor évoquant une cuisine ou une salle à manger, Lucien Fradin fait « apparaître » son aïeule par le son et l’image. Il entretient un dialogue à la fois onirique et réaliste avec elle. Wulverdinghe, c’est une histoire de transmission d’histoires et de rituels d’une mamie à son petit-fils, dans laquelle il est aussi question de la place du rituel et du genre.