LIVE
Un concert, c’est un lieu, un temps et un public. C’est une musique vivante, risquée, partagée, une mémoire collective et individuelle en marche. Cette épreuve de la scène, B Records la prend aujourd’hui à bras le corps. Le principe : « inventer » le disque dans un dialogue constant, pour découvrir, prendre des risques et confirmer ainsi l’intuition initiale : c’est au concert que répertoires et interprètes s’aventurent dans l’existence. L’ambition : donner au concert d’autres vies, le disque en étant une première, suivie de réalisations destinées au réseau. Ce spectacle vivant, Baptiste Chouquet et Rémy Gassiat s’en sont imprégné des années durant, dans les terreaux fertiles où affleure une jeune génération de talent : au festival de Pâques de Deauville et au sein de l’orchestre Le Balcon notamment. C’est aussi pour rendre hommage à la spontanéité, aux balbutiements déjà géniaux de ces artistes à l’irrésistible ascension que B Records a choisi le live comme expression la plus pure et la plus sincère de ce que la musique est capable de communiquer.
IMAGE
Créer un label, c’est lui donner une image. B Records aborde les différents répertoires aujourd’hui, en 2016, avec la volonté de ne pas en imposer une vision, mais, au contraire, de les ouvrir, les faire redécouvrir, les retrouver autrement. Sobre et dynamique, l’identité visuelle de B Records fait la part belle aux photographies en noir et blanc prises sur les lieux-même des concerts, et dont les cadrages inattendus s’attachent à un mouvement, un élan, une évocation de l’atmosphère singulière du concert. Enfin, ultime clin d’oeil au live, chaque pochette d’un disque B Records se décachète – en référence au ticket de concert dont on déchire le talon – révélant une autre surprise : un poster.
SON
B Records adopte des parti-pris forts et les met au service d’une ligne éditoriale. C’est, live oblige, s’adapter et proposer une interprétation originale de l’image sonore de chaque lieu. C’est dialoguer, échanger, travailler en partenariat avec ceux qui concoctent une programmation. C’est poursuivre ce dialogue à chaque étape de fabricatio : la direction artistique, la prise de son et l’enregistrement jusqu’à la stricte correction des imperfections inhérentes à tout direct, car c’est là aussi que réside la beauté du son.