À DEUX PIANOS
Au cœur de l’été à quelques pas des plages, deux pianos se faisaient face, ceux d’Ismaël Margain et Guillaume Bellom, deux jeunes musiciens enthousiastes dont la fougue a impressionné un public du Festival de Deauville suspendu à leurs quatre mains. Ils se connaissent bien, ils ont accordé leurs jeux, et donnent à la perfection le volume, la complexité, la fureur, et parfois la tendresse de cette musique prisée des romantiques, où s’expriment aussi bien la mélancolie de Schumann que la vivacité quasi cinématographique de Chostakovitch.
Un moment intense, quelque chose comme un petit drame, capté par B Records pour un album tout en relief, un album en noir et blanc.