ALSHE/ME – MOUVEMENT SUR MOUVEMENT

[ LINDA HAYFORD - NOÉ SOULIER ]
Date(s) :  du 21 novembre 2024 au 23 novembre 2024
Public :  Tout Public

ALShe/Me – Linda Hayford
Spectacle
21 & 22.11 – 19:00
23.11 – 18:00

Reine du popping, cette danse hip-hop qui désarticule les corps, Linda Hayford est aussi friande de mixités et de rencontres avec d’autres styles « debout », tels que le locking ou encore la house. En témoignent son parcours d’interprète au sein du groupe Paradox-Sal, initié par Ousmane Sy, et sa place au sein du très ouvert collectif FAIR-E, à la tête depuis 2019 du CCN de Rennes et de Bretagne. Après son solo inaugural Shapeshifting créé en 2016, AlShe/Me illustre pleinement une identité artistique en perpétuelle évolution. Aux côtés de son frère aîné Mike Hayford, celui-là même qui l’initia jadis au popping, la chorégraphe explore les métamorphoses et les transformations physiques qui s’exercent, au gré des jeux d’influences, entre deux êtres proches. Questionnant leurs différences comme leurs ressemblances, elle confirme la force d’une danse expressive et fluide. La sensibilité de son geste puise au plus profond, dans cette mystérieuse alchimie qui donne son titre au duo.

 

Mouvement sur Mouvement – Noé Soulier
Spectacle
21 & 22.11 – 20:30
23.11 – 19:30

À partir des Improvisation Technologies de William Forsythe, Noé Soulier formule un exercice d’interprétation des gestes par le biais d’autres gestes : mouvement du langage et parole du corps interagissent, se transformant mutuellement au fil d’une conférence qui danse autant qu’elle pense.

Objet chorégraphique inclassable, les Improvisation Technologies sont une série de démonstrations pédagogiques dans lesquelles Forsythe dessine des formes avec les différentes parties de son corps – faisant naître des lignes, des cercles, des points. Dans Mouvement sur Mouvement (2013), Noé Soulier a choisi de prendre cette vidéo comme support de recherche et de la détourner de sa visée démonstrative en lui appliquant différents filtres. Est-ce que des mouvements peuvent décrire d’autres mouvements ? Rejouant ces images à la manière d’une partition, le chorégraphe cherche à analyser le rapport entre physicalité du langage et discours du corps, tout en prêtant attention à la précarité des signes.