J.C et Céline : deux héros des temps modernes, deux figures archétypales pour questionner, non sans humour, les obsessions de notre époque.
Céline
Sur scène s’avance une femme, une certaine Céline. Elle est là devant nous, et elle souhaite que nous nous sentions bien, là, devant elle. C’est un peu Céline Dion. Mais ce n’est pas du tout elle non plus. C’est un peu une conteuse québécoise dont le verbe chaloupe au-dessus de 100 000 rivières. Mais ce n’est pas seulement ça. C’est une femme en quête de sens devant la perspective de la finitude annoncée, qui parle une langue au confluent des cultures et qui embrasse peu à peu le ralentissement. Le show qui se prépare sera grand, mais malgré nos rires, la mort se déploie doucement.
J.C.
Sans décor, seul sur scène avec ses mots et son corps, Douglas Grauwels nous fait voyager de paysages en pensées, de Jésus à Picsou, de figures en images, de souvenirs millénaires en lieux communs. C’est une performance dans laquelle le spectateur est pris par la main par un acteur qui jongle avec le présent, pour un voyage jusqu’aux profondeurs de nos âmes, là où l’absurde ose se mêler à la raison et où le rire nous sauve de notre terreur.