Dans un paysage aux allures lunaires, entre monde archaïque et univers de science-fiction, trois personnages sont entrainés dans une odyssée, sorte de quête métaphysique tiraillée entre monde primitif et modernité.
Nous sommes attirés à l’intérieur d’un mystère. Nous le regardons et nous l’éprouvons tout à la fois. Nous pénétrons dans un parcours, plus exactement un voyage. Voyage dans la sensation, dans la musique et la lumière, dans des états d’ambivalence quasi surnaturelle. Il y a de l’initiation, dans ce qui se trame là, au sens des rituels que nous révèlent les ethnologues, les anthropologues.
Telle est l’étrangeté de ce qu’il convient de nommer : invitation à un cheminement.
Chutes est d’abord une forme musicale et une expérience synesthésique. Il est probable que la formule « opéra électronique » lui convienne le mieux.