Sous le nom de Don Pasquale se cache un vieux barbon ronchon qui projette d’épouser une jeune et belle veuve sans le sou. Mais celle-ci se révélera plus opiniâtre qu’elle n’en a l’air et l’amour triomphera à la fin. De Carlo Goldoni à Ettore Scola, un tel scénario a fait les beaux jours de la comédie italienne. Il fournit le canevas de l’un de ces opéras où les péripéties et les coups de théâtre s’enchaînent à un rythme endiablé.
En 1843, Donizetti a déjà quelque soixante-dix opéras à son actif. Tout paraît facile au compositeur, qui combine des mélodies légères avec une orchestration des plus raffinées. Don Pasquale marque aussi le crépuscule de l’opéra-bouffe, ce genre qui a connu ses heures les plus joyeuses avec Rossini et qui brûle ici de ses derniers feux.
La mise en scène de cette œuvre tournée tout entière vers le plaisir est confiée à Timothy Sheader, qui a fait ses armes à la Royal Shakespeare Company avant de mener une carrière éclectique entre théâtre et comédie musicale. Avec Lucio Gallo dans le rôle-titre et la virevoltante Vuvu Mpofu en Norina, ce Don Pasquale devrait réserver quelques surprises merveilleuses.