Sous forme d’un montage de solos, de duos et de moments groupales, FUGACES s’inscrit dans la continuité de THIS IS NOT (an act of love & resistance) et SWING-MOTOR, commande pour le Jeune Ballet du CNSMD de Lyon. Ici, le groupe sera encore moteur de l’écriture chorégraphique. Je continue ici ma recherche autour de possibles relations entre la danse et la musique avec des instrumentistes au plateau. Cette fois- ci, il s’agira d’une percussionniste batteuse.
Ce projet propose aussi un croisement de langages artistiques. Dans FUGACES, la danse sera hantée par je souhaite invoquer les danses de la bailaora Carmen Amaya.  Figure qui fait partie du matrimoine et qui a contribué à l’évolution de l’art du flamenco et de la danse en général. Une danseuse, qui par sa démarche et son contexte politico-culturel, reste une voix contemporaine. Nous allons être traversée par son mouvement, son énergie à travers une libre interprétation. Ce qui m’a toujours fasciné chez elle, c’est la manière dont sa danse est devenue un médium de survie chez elle c’est comme la danse a devenu une forme de survie,  c’est de comprendre comment danser est devenue une forme de survie,, je dirais, de survie,. Une danse, au départ anthropologique et communautaire, pratiquées notamment par les communautés gitanes. Une forme d’expression de l’existence d’un peuple opprimé. Un art ancestral qui a évolué, qui a été partagée, transmise, hybridée…