Molière, cruel, lucide et drôle, organise en trois actes la descente aux enfers d’un paysan parvenu, victime volontaire de son ambition débordante, aux prises avec une très jeune épouse qui, avec force et détermination, revendique son désir de liberté.
Un tableau sans concession, véritable combat où les sexes et les classes sociales s’affrontent sans merci, dressé par un maître incontesté de la comédie de mœurs, mis en scène avec la férocité, la jubilation et l’élégance d’un maître de la mise en scène.
Il la paye chère son ambition nobiliaire le pauvre George Dandin devenu de la Dandinière. Il a acheté sa très jeune épouse, vendue sans trop de scrupules par des parents ruinés. Il a voulu être aimé, petit tyran domestique sûr de son bon droit de propriétaire. Mais tout lui échappe face à cette jeune femme éprise de liberté et son rêve ambitieux devient un cauchemar permanent.
Jean-Pierre Vincent nous fait entendre la modernité de ces combats sans pitié en restant d’une fidélité totale à la mécanique comique, noire et cruelle, d’un auteur incontournable, grand classique du théâtre français.