Avec Glissement d’infini, Myriam Gourfink conçoit une performance de quatre heures, dans un espace sans frontières, ponctué de quelques chaises et coussins, vous offrant la possibilité d’entrer, d’errer et de sortir à votre guise.
Dans la cosmogonie hindoue, le serpent Shesha Nâga, appelé aussi Ananta (l’infini, le sans fin), gardien des richesses et de l’énergie vitale, accueille Vishnou entre la fin d’un grand cycle temporel et la création d’un nouveau.
Dans cette nouvelle création, pensée à partir de la figure « de l’animal qui se traîne », les interprètes rasent le sol, glissent, roulent, suivent des petits trajets sinueux. Leurs têtes cherchent l’espace et initient la motricité.