KIRINA

[ Serge Aimé Coulibaly, Rokia Traoré, Felwine Sarr ]
Date(s) :  du 8 février 2019 au 9 février 2019
Horaire(s) :  Le vendredi 8 et le samedi 9 février 2019 à 21h
Concept et mise en scène : Serge Aimé Coulibaly
Composition et direction musicale : Rokia Traoré
Livret : Felwine Sarr
Création et interprétation : Marion Alzieu, Ida Faho, Jean-Robert Koudogbo Kiki, Antonia Naouele, Adonis Nebie, Ali ‘Doueslik’ Ouédraogo, Daisy Phillips, Issa Sanou, Sayouba Sigué, Ahmed Soura
Musiciens : Aly Keita/Youssouf Keita (balafon), Saidou Ilboudo (batterie), Mohamed Kanté (basse), Adriano Viter-bini (guitare)
Chanteuses : Naba Aminata Traoré, Marie Virginie Dembélé
Dramaturgie : Sara Vanderieck
Assistance à la chorégraphie : Sayouba Sigué
Scénographie : Catherine Cosme
Costumes : Salah Barka
Éclairage : Nathalie Perrier
Vidéo : Eve Martin
Responsable pre-production : Eline Vanfleteren
Responsable production : Laure Louvat, Hanna el Fakir
Direction technique : Jan Mergaert
Conseil artistique : Thomas Prédour
Production : Faso Danse Théâtre, Ruhrtriennale
Coproduction : Festival de Marseille (FR), Onassis Cultural Centre Athens (GR), La Villette Paris (FR), Théâtre de Namur (BE), les ballets C de la B (BE), Théâtre National Wallonnie-Bruxelles (BE), Romaeuropa Festival (IT), Kampnagel Hamburg (DE), De Grote Post Oostende (BE), Kunstencentrum Vooruit Gent (BE), La Rose des Vents Villeneuve d’Ascq (FR), ExtraPôle Provence-Alpes-Côte d’Azur (FR)
Producteur exécutif : les ballets C de la B (BE)
Durée :  1h35
Public :  Tout Public

« Kirina » – Ultime bataille fondatrice de l’empire Mandingue en Afrique de l’Ouest, ce nom évoque en Afrique le genre d’écho intemporel que Waterloo imprime encore en Occident. Ancré à l’endroit où fiction et mémoire s’unissent, Kirina raconte l’histoire d’un peuple qui marche vers son avenir, et qui s’affronte.
Le monde est en pleine mutation, nos sociétés sont en mouvement perpétuel, les populations changent vite dans les grandes villes, la ville est en perpétuel mouvement et ces transformations s’inscrivent dans une grande marche, celle de l’humanité. De ce point de vue Kirina suit un peuple depuis ses moments de bravoure et de fierté, et le met en marche vers son avenir. Sur un livret de l’écrivain sénégalais Felwine Sarr, Kirina se situe aux confluences des grandes tragédies grecques, autant que des mythes bibliques et africains. Le plateau se fait alors théâtre des batailles, des célébrations, des sacrifices et des unions.
Pour trouver la note juste de ce récit intemporel, la vibration essentielle qui pénètre les corps et les esprits, la grande musicienne Rokia Traoré et le chorégraphe Serge Aimé Coulibaly ont imaginé un ensemble instrumental qui se tiendrait sur scène, complété par les voix chantées et parlées. Un groupe de neuf danseurs et danseuses incarnent le vocabulaire d’un langage du corps à vif, sensuel et vulnérable, déchiré entre l’expression de l’individualité et la pureté d’un besoin brut. Sous les traits d’un récit sans âge, scandé d’une symbolique païenne nourricière, Kirina évoque l’urgence de l’humanité de la migration, mouvement ancestral et universel, comme un geste ininterrompu vers l’espoir: une rencontre.