À Séville, Figaro prête main-forte au Comte Almaviva, bien décidé à conquérir Rosina. Pour parvenir à leurs fins, les deux complices échafaudent mille ruses. La belle séduite, il faut évincer le vieux Docteur Bartolo qui retient jalousement sa pupille.
Le jeune Gioacchino Rossini signe avec Le Barbier de Séville son dix-septième opéra, composé en moins de deux semaines. Ce sommet de l’opera buffa nous propulse au cœur d’une joyeuse hystérie collective. Le récit est mené tambour battant, riche en péripéties savoureuses.
Créée à Berne, la mise en scène de Mariame Clément restitue la fièvre irrésistible de l’ouvrage. Au centre de la scène, une maison de poupée aux multiples recoins se transforme à loisir, révélant les secrets de ses habitants et de ses visiteurs. Et n’en déplaise aux phobiques de la roulette, Bartolo est ici dentiste !
Pour servir le rythme endiablé de la partition, la fougue du chef Sebastiano Rolli s’alliera à la flamboyance et à l’agilité d’une distribution de premier ordre.