Cercle égal demi-cercle au carré
Tableau impressionniste, Cercle égal demi Cercle au Carré embarque à son bord douze interprètes de tous âges venant de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane, du Cameroun, du Gabon et de l’Hexagone. Sur ce bateau pris dans la vague qui relie les territoires, l’intention est de partager et de mettre en friction les multiples cultures.
Ainsi, boulangère, quadrille, haute taille et autres danses sociales introduites aux Antilles et en Guyane avec la colonisation, réappropriées par les esclaves ont rencontré les danses africaines. Par un processus d’adaptation créatif ont émergé ensuite les danses créoles. Elles viennent aujourd’hui se transformer au contact du hip-hop, du voguing, du ragga, du krump, de la kizumba, du zuèt et inversement. Le dialogue ainsi établi entre tradition et modernité revisite les danses sociales et les électrise dans un univers géométrique au contact des danses urbaines, composant un hymne vivifiant à la créolisation et au métissage artistique.
Au fil de la pièce, dans une urgence et une dynamique puissantes, le cercle se forme et se déforme laissant place à une égalité des figures épurées et des genres dans laquelle se dessine la possibilité d’un « Tout monde » fécond et jubilatoire.
Chorégraphie Chantal Loïal
Assistante chorégraphique Delphine Bachacou
Collaboration artistique Sabine Novel, Igo Drané, Nita Alphonso
Danseuses et danseurs interprètes Stéphanie Jardin, Sandra Sainte-Rose, Chantal Loïal, Delphine Bachacou, Régis Tsoumbou Bakana, Léo Lorenzo, Diego Dolciami, Mario Pounde
Doublures Stéphane Mackowiack, Ludivine Mirre
Musiciens interprètes Gaëlle Amour, Elise Kali, Yann Villageois
Doublures Marion Buisset, Damien Groleau
Composition musicale Damien Groleau, Didier Léglise et Gaëlle Amour
Scénographie Olivier Defrocourt
Création costume Marine Provent assistée de Gwendolyn Boudon
Création vidéo Yutaka Takei, Christian Foret
Création lumières Paul Argis
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Conférence dansée
Savoir d’où l’on vient pour mieux savoir où l’on va
La transmission participative est un enjeu crucial de la compagnie Difé Kako.
A travers la conférence dansée, musicale chantée et dansée, les données historiques et sociales se font pratique et partage pour un alphabet vivant du métissage des danses africaines, celles d’Afrique de l’Ouest et centrale et antillaises, de la Guadeloupe et de la Martinique dans une démarche toujours contemporaine. Le sabar du Sénégal jouxte et résonne avec les rythmes malinkés, la variété congolaise ou encore le gwoka de la Guadeloupe et le Bélé de la Martinique.
Avec humour et fantaisie, après un temps de présentation, le public métropolitain est invité à expérimenter cette identité créole si vivante.
Bal Konser
Dans l’esprit de la rencontre, propre à notre maison, se rejoindront pour un bal final et festif les publics des différentes salles du théâtre avec le pari extravagant mais assumé de mêler la tradition folklorique européenne, creuset de l’inspiration de la dernière création de (LA) HORDE avec les danses africaines et antillaises pour une danse populaire d’aujourd’hui multi-référencée et totalement hybride.