Premier opus d’une tétralogie climatique, politique, historique et résurgente nommée The Cardinal Rites of Chaos, Le Sacre du Printemps arabe est la saison liminaire de cet épique projet sur la roue de l’histoire qui tourne… Du printemps arabe de l’hiver 2011, qu’ils évoquaient dans une pièce précédente, Le Prix Kadhafi, ils font aujourd’hui le saut vers leur Sacre du printemps arabe qu’ils créeront juste avant que ne soit élu(e), en mai 2017, le nouveau président ou la nouvelle présidente de la République française. Un sacre du printemps politique, entre le Sacre du Printemps arabe et le sacre du printemps français, du nom de cet obscur mouvement d’extrême droite né en 2013 en réaction à la loi sur l’ouverture du mariage aux couples de même sexe.
« Ce sera le printemps. La terre sera couverte d’herbe. La terre sera couverte de fleurs. Une grande joie régnera sur la terre. L’élu(e) arrivera à l’Élysée, empruntera, seul(e), le tapis rouge qui mène au perron, en bas duquel l’attendra le président sortant. Ils se serreront la main, puis se rendront ensemble à l’intérieur du palais où ils auront un entretien privé. Un certain nombre de secrets d’État seront transmis, dont le code activant la force de frappe nucléaire… Le (la) nouveau (nouvelle) président(e) raccompagnera l’ancien sur le perron. Le président sortant descendra seul les marches vers la voiture dans laquelle il quittera le palais présidentiel. On fera tirer vingt et un coups de canon. Les Hommes se livreront à la danse et interrogeront l’avenir selon les rites. »