Le baobab représente le lien entre le ciel et la terre, entre le visible et l’invisible. Il symbolise la vie, la mort, ce qui dure et ce qui passe.
De l’arbre au tambour, du rythme à l’unisson, du deuil à la consolation.
Le Nkùl, est un grand tambour sculpté dans un tronc d’arbre.
Il communique avec l’au-delà et accompagne les cérémonies de passage du défunt dans de nombreuses ethnies du Cameroun.
Soutenue par un rythme irrésistible, très populaire au Cameroun, cette célébration de deuil donne pourtant lieu à de nombreuses fantaisies burlesques. On plaisante sur la vie du défunt et on rit beaucoup. C’est avec cette désinvolture qu’on accepte la mort comme un passage, une métamorphose. C’est le chemin de la consolation : accepter d’abandonner une forme pour nous tourner vers notre devenir.
Héritier d’une spiritualité africaine, Merlin Nyakam propose un théâtre global dansé, chanté et joué par sept danseurs et trois musiciens (percussions et n’goni).