Dans ce spectacle où, sans jamais perdre le nord, se conjuguent acrobatie et poésie, le binôme composé d’Andrés Labarca et Sylvain Decure évolue dans un monde où la réalité semble être déformée, magnifiée, à la manière du réalisme magique de la littérature latinoaméricaine.

On y suit Bonillo, un personnage d’une quarantaine d’années. C’est avec lui que commence l’histoire. Il souhaite honorer les dernières volontés de sa mère, femme remplie de mystères. Pour cela, il doit se rendre dans la maison de famille du petit village de Comala où elle a grandi et où lui-même n’a jamais mis les pieds. Au bout de la rue centrale, derrière la vieille église en pierre blanche, juste avant la forêt, se tient une petite bâtisse faite de bois et de tôle. Malgré son âge et son apparente solitude, la demeure semble encore fière. Elle s’est affaissée à sa moitié, son toit s’est effondré, mais ses rideaux volent au vent et la lampe de son perron scintille. Ainsi débute le petit monde allégorique des Quatre points cardinaux sont trois : le nord et le sud…