Une approche poétique pour un état des lieux sensible et subjectif en Tunisie. La metteuse en scène Myriam Marzouki et son dramaturge Sébastien Lepotvin composent une partition polyphonique pour trois interprètes, nourrie de paroles de citoyens anonymes et jouée en deux langues entrelacées, le français et l’arabe dialectal tunisien.
En écho aux luttes, aspirations et désillusions de la décennie qui a suivi la révolution de 2011, les corps, les images et la musique se répondent dans un poème visuel. Entre ébullition et déception, impatience et espérance, une immersion sensible dans la quête de liberté d’un peuple.