Dans le cadre d’Exposé·es au Palais de Tokyo, une exposition qui interroge la vulnérabilité des corps, des relations et des identités telle qu’elle se manifeste dans les pratiques artistiques contemporaines au filtre de l’épidémie du sida, son curateur François Piron a proposé au Centre national de la danse une exposition personnelle de l’artiste guadeloupéen Jimmy Robert qui prolonge et fait écho à sa performance Joie noire (2019). Cette performance avait été créée en hommage au performeur, auteur et curateur Ian White, décédé en 2013, qui a collaboré à plusieurs reprises avec Jimmy Robert.
À la fois camp et conceptuel, affectif et structuré, le travail de Jimmy Robert commence par un rapport situé du corps dans l’espace, qui a pour origine l’oeuvre d’Yvonne Rainer. À partir de cela, il réalise des performances, des images et des vidéos, où le deuil et l’érotisme vont de pair, en visibilisant des corps queer et racisés – corps pliés, prostrés, tendus, mais aussi désirants – dans l’espace straight de l’institution.
Exposition et programme conçu en collaboration avec le Palais de Tokyo
Dans le cadre de l’exposition Exposé·es 17.02 > 14.05