PLEINS FEUX #2 EXPOSITION DES ARTISTES EN RÉSIDENCE

[ « Sa mémoire dans la maison vide, souffle comme une brise dans les rideaux blancs. » ]
Date(s) :  du 3 juin 2022 au 10 juillet 2022
Horaire(s) :  du mardi au samedi de 14h à 18h
Les résidents : Yomna Osman, Agata Ingarden, Ahmad Karmouni, Ali Eyal, Baptist Coelho, Corinna Gosmaro, Gabriel Moraes Aquino, Giuliana Zefferi, Inara Bagirova, Isaac Lythgoe, Ismail Alaoui Fdili, Ittah Yoda, Louise Mervelet, Marina Xenofontos, Mehdi-Georges Lahlou, Winnie Mo Rielly, Yuliia Lysenko

Avec les oeuvres d’Agata Ingarden (Pologne), Ahmad Karmouni (Maroc), Ali Eyal (Irak), Baptist Coelho (Inde), Corinna Gosmaro (Italie), Gabriel Moraes Aquino (Brésil), Giuliana Zefferi (France), Inara Bagirova (Ukraine), Isaac Lythgoe (Grande-Bretagne), Ismail Alaoui Fdili, Ittah Yoda (France-Japon), Louise Mervelet (France), Marina Xenofontos (Chypre), Mehdi-Georges Lahlou (France-Maroc), Winnie Mo Rielly (Angleterre), Yuliia Lisenko (Ukraine)

Commissaire d’exposition : Yomna Osman

La Fondation Fiminco présente l’exposition des artistes de la deuxième résidence, accueillis et accompagnés depuis septembre 2021. Après onze mois de recherche, de création et de production, les 17 artistes s’emparent de la Chaufferie, espace d’exposition exceptionnel, pour une restitution de leurs créations initiées et développées pendant leur résidence. Envisagée comme un temps de réflexion, de tentative, et d’expérimentation, l’exposition rend compte de leur cheminement artistique. Le commissariat de l’exposition est assuré par la curatrice en résidence, Yomna Osman. Sous le titre Sa mémoire dans la maison vide, souffle comme une brise dans les rideaux blancs, elle propose une balade onirique qui mélange les pratiques, véritable temps suspendu où dialogue et se confronte le travail mené par les artistes. Les productions imaginées pour l’exposition de fin de résidence s’articulent dans un mouvement commun qui interroge l’espace et souligne notre rapport à la ville et à la rêverie.

« Sa mémoire dans la maison vide, souffle comme une brise dans les rideaux blancs », emprunte son titre au roman de Ricardo Piglia La ville absente. L’écrivain argentin y dépeint une machine produisant des récits sans fins, hanté par l’interprétation de l’Histoire comme énigme.