Poursuivant la recherche sur la représentation de la chute et après avoir monté Richard II, la compagnie Eudaimonia s’empare de Richard III. Cette pièce qui clôt le corpus des œuvres historiques de Shakespeare (Richard II – Henri IV – Henri V – Henri VI – Richard III) est empreinte de trente années de guerre civile où s’affrontent dans un combat d’une rare violence, les maisons d’York et de Lancastre. Elle porte en elle la folie sanguinaire que provoque la soif de pouvoir.
Puisque le monde est un théâtre, et la politique un spectacle, Richard III pose la question de la manipulation de masse – aux résonances évidentes pour un public vivant aujourd’hui dans un système démocratique. Est-ce une pièce sur le mal politique ou sur le mal individuel ?