Trois figures d’hommes et l’histoire d’une dynastie de poètes pour aborder le thème de l’hyper masculinité. Le grand-père célèbre est un homme à femmes tyrannique. Son fils, à l’œuvre moins connue, aime le danger et frôler la mort. Le petit-fils refuse son héritage, et cache ses sentiments. Avec la présence électrique du groupe Potochkine sur scène.
Ferdinand Barbet, artiste associé de la Comédie, poursuit sa réflexion avec sa méthode particulière : explorer les faits de nos vies quotidiennes et les relier à des histoires très anciennes. Il cherche le point de contact entre des époques, comme on l’a vu superposer dans son Narcisse une scène de cour d’école et un drame antique. Ce n’est pas pour chercher des leçons chez les anciens et vouloir dramatiser le monde d’aujourd’hui de manière grandiloquente et cultivée. C’est le monde qui est dramatique et c’est sans doute l’épaisseur des liens entre des actions réelles et des œuvres mythiques qui peuvent ouvrir notre grammaire commune. Le projet s’élabore par cercles concentriques.