Une silhouette qui s’élance du trapèze, un clown bourru qui laisse échapper des mots, un chapiteau hors du temps, avec ses guirlandes de lumière et ses gradins en bois… Le chapiteau est toujours là, la piste aussi et dans ce petit espace le cirque et ses personnages le font déborder.

Pour cette nouvelle création, Titoune et Bonaventure font alliance avec le joueur d’orgue Samuel Legal. Il y aura des trapèzes, des objets en l’air, du rire, des larmes, des clowns, des portés acrobatiques, des frissons, du déraisonnable, de la musique.

L’Espace Cirque fête ses 20 ans : découvrez l’histoire de sa création ! 

Au début des années 2000, l’équipe du Théâtre Firmin Gémier a voulu enrichir la programmation avec des spectacles de cirque contemporain.

Cependant, le bâtiment de l’ancien théâtre ne réunissait aucune caractéristique technique permettant d’imaginer du cirque. Plusieurs essais ont été réalisés (dont certains furent de véritables échecs) jusqu’au jour où la ville d’Antony a sollicité ses équipements culturels pour participer à une réunion sur l’aménagement du quartier du Noyer Doré.

Il fallait proposer des initiatives pour occuper un espace laissé vide dix-huit mois entre la fin de la démolition d’une tour (le grand L) et le début des nouveaux travaux. Opportunité permettant à l’équipe du théâtre de proposer la création d’un espace provisoire pour accueillir des chapiteaux de cirque contemporain. Et voilà, la machine était enclenchée. 

Trois spectacles se sont succédé : la Compagnie Baro D’Evel (programmée dans le IN d’Avignon 2024), Romanès et Circus Ronaldo avec son spectacle Fili.

Le jour de la dernière représentation de ce spectacle, tous les financeurs susceptibles de faire durer ce projet d’accueil de chapiteaux étaient réunis. Elles et ils ont été emballés, ont vu tout l’intérêt et ont donné à l’équipe du théâtre leur feu vert pour chercher dans la ville un emplacement pérenne.

C’est ainsi qu’a commencé, en décembre 2004, l’histoire de L’Espace Cirque d’Antony dont nous fêtons cette année les 20 ans. Beaucoup d’autres aspects seraient à éclairer pour restituer l’histoire détaillée. Mais cette anecdote illustre quels sont les ingrédients indispensables à la réalisation de tout projet culturel : une petite dose d’intuition, de la persévérance sans limite, des opportunités saisies rapidement, des élus et techniciens convaincus, accompagnants et à l’écoute, des artistes investis, un public au rendez-vous…