Si nous allons au théâtre, c’est parce que nous voulons être surpris, émerveillés. Mais cela ne peut se faire que si nous sentons que cela nous concerne. L’ordinaire et l’extraordinaire – ces deux éléments contraires – doivent se rencontrer.
The Valley of Astonishment vient du grand poème persan La Conférence des Oiseaux de Farid Al-Din Attar. C’est un voyage dans des territoires inconnus, dans la vie secrète de personnes qui vivent des expériences très intenses, mélangeant sons et couleurs, goûts et mots, mémoires et images, avec une telle force qu’elles passent en un instant de l’enfer au paradis.
Aujourd’hui, nous reprenons notre chemin vers cette « Vallée de l’étonnement ». Et nous nous retrouvons à nouveau devant tous les mystères qu’elle contient. La recherche n’est pas finie, elle ne fait que recommencer. C’est toujours la première fois.
Peter Brook – Marie-Hélène Estienne