Pour cette variation sur le thème de l’amour, à la langue poétique, allusive et drôle, Sara Llorca s’entoure du chorégraphe DeLaVallet Bidiefono et de deux musiciens, Benoît Lugué et Armel Malonga, déployant un théâtre pluriel, où texte, danse et musique se conjuguent en une transe chorale.
Après La Terre se révolte, spectacle qu’elle a co-écrit, Sara Llorca, metteuse en scène et comédienne, s’affirme résolument comme auteure. Invoquant entre autres l’Afrique ou le Flamenco, l’artiste voue cette partition hétérogène à la recherche de l’alchimie du Duende, cet état de grâce de l’expression artistique, tel que théorisé par Federico Garcia Lorca.